Charte SOS-EXODE
PREAMBULE
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Dans le respect des valeurs énoncées par les articles 1; 9 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10.12.1948
L'Association SOS-Exode rassemble toutes les personnes attachées au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et à la défense de la personne humaine, pour développer la solidarité avec les peuples, victimes de violence, de vols et de famine par les dictateurs et avec la complicité de tout ceux qui sont concsiens et qui ne réagissent guère pour empêcher un crime contre l’humanité qui ne dit pas son nom
Les adhérents de l'Association SOS-Exode s’engagent à être actifs sur trois plans complémentaires.
A.- Information et action politique.
Travail de mobilisation de l'opinion publique par une intervention citoyenne auprès des représentants élus dans les institutions locales, régionales, nationales et internationales, et auprès des médias.
B.- Exiger la restitution des richesses détournées par les dictateurs.
C.- Proposer la création de villages d’accueil et d’orientation à l’instar des Kibboutz lors de l exode du peuple d’Israël.
L'association coopère également avec toutes les associations concernées par ce drame
Droits de l’Homme du 10.12.1948.
Article 1
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité
Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé
Article 12
Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 13.
1.Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14.
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15.
1. Tout individu a le droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer sa nationalité.
INFORMATION
Exode ou immigration ?
1-contexte économique et juridique
Au lendemain de la crise pétrolière en 1974, la décision est prise en France, comme dans les autres pays européens, de fermer les frontières et de généraliser les titres de séjour à tous les étrangers, la politique familiale est même un temps menacé
Source : http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-immigration/legislation-reglementation-statut-etrangers/
En France, le 3 juillet 1974, le Conseil des Ministres décide de la suspension de l'introduction des travailleurs immigrés. Le gouvernement, dirigé alors par Jacques Chirac, prend cette décision en plein été en là justifiant par un contexte économique difficile et un contexte international changeant.
Source : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/articles/preprints/laurens.html
2- le mot clandestin et ses conséquences
A partir de 1974 nous concèderons que les mots : Immigration, flux migratoire, sans papiers, et encore moins clandestin suspectent injustement la personne qui subit un drame, et donc le condamne
A partir de cette date :
- c’est par millions que des hommes et des femmes continuent de fuir leurs conditions de vie précaire, mises en place lors de la décolonisation, souvent renforcées et entretenues par les gouvernements successifs.
- que ce soit l’infime minorité régularisée, ou que ce soit les centaines de milliers d’expulsés,de détenus ou qui ont péri pendant leur trajet vers l’humiliation, ce drame est le résultat direct du, nous pensons qu’il convient d’appeler les choses par leur nom, et dans ce cas il s’agit bel et bien d’un EXODE.
Définition du mot Exode :
ΕΞΟΔΟΣ, des mots grecs "ex-", au-dehors et "hodos", la route, est le nom donné à la fuite massive de populations civiles devant une guerre ou une catastrophe naturelle
Nous attendons des responsables médiatiques de corriger leur langage car c’est la crédibilité de la déontologie des journalistes qui est engagée.
3 - les causes de l’exode
a) La dette africaine
La question de la dette des états africains date des années 1970. Depuis, la part du service de la dette grève les budgets pour atteindre aujourd'hui 38% du budget (2007).
b) les richesses volées par les dictateurs
Les avoirs détournés et les biens mal acquis par les dictateurs des pays du Sud représentent un vrai enjeu de développement.
- au niveau quantitatif, les avoirs détournés par des dictateurs au cours des dernières
décennies représentent, au bas mot, entre 100 et 180 milliards de dollars. Pour certains pays, la ponction est massive : la fortune de 5 à 6 milliards de dollars amassée par Mobutu en RDC (ex-Zaïre) équivaut au PIB du pays ! Ces chiffres, qui ne tiennent pas compte des détournements opérés par les proches des dictateurs, ne donnent qu’un aperçu de l’ampleur de la corruption. Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI, a ainsi évoqué des chiffres dépassant 1.000 milliards de dollars.
- au niveau politique, la grande corruption mine la démocratie. Elle finance le maintien au pouvoir de régimes autoritaires (arrangements avec l’opposition, clientélisme, achat d’armes. Elle s’impose dans l’imaginaire de la population comme la clé de la réussite politique ou économique et tend à s’ériger en système. En sapant les efforts entrepris par les citoyens pour la justice et la vérité, elle peut ruiner les espoirs de démocratisation même des plus téméraires.
c) Les discours vertueux des bailleurs de fonds masquent mal la faiblesse des fonds restitués (4 milliards de dollars) ou gelés (2,7 milliards de dollars)
Pour l’essentiel, les rares fonds restitués l’ont été récemment par la Suisse, notamment ceux de Marcos (Philippines) et d’Abacha (Nigeria), et par les Etats-Unis concernant Saddam Hussein (Irak). La France, qui s’enorgueillit d’être le premier pays du G8 à avoir ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption (dite de Mérida), n’a procédé à aucune mesure de restitution.
d) Le pillage des richesses des pays du Sud s’est opéré avec la complicité ou à l’initiative des gouvernements et des entreprises du Nord.
Soucieux de leurs intérêts géopolitiques et économiques, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France ont soutenu l’arrivée ou le maintien au pouvoir des régimes les plus despotiques et corrompus, que ce soit en Asie (Suharto, Marcos), en Amérique latine (Duvalier, Pinochet) ou en Afrique (Abacha, Houphouët-Boigny). Alors que Blumenthal, le représentant local du FMI, les avait alertés par un rapport, en 1982, que le régime Mobutu était un puits sans fond, les pays occidentaux ont délibérément poursuivi leur soutien financier. En 1997-98, la France et la compagnie Elf ont financé la reprise du pouvoir au Congo-Brazzaville par Denis Sassou Nguesso, moins regardant sur les conditions d’exploitation du pétrole de son pays.
Dès lors, on comprend le peu d’empressement des gouvernements du Nord à saisir et
restituer les avoirs et biens mal acquis des dictateurs en question. Au-delà même de l’activité économique générée par ces apports de liquidités, sanctionner leurs alliés d’hier ou d’aujourd’hui les exposerait à des révélations dont ils préfèrent se passer.
4- Comment l’arrêter
Révision profonde des institutions qui lient l’occident à ses anciennes colonies .
En effet les causes de cet exode se sont les conventions d’aliénation à commencer par :
a) - révision de tous les accords de coopération et de défense qui lient les pays colonisateurs à leurs ex-colonies. Depuis plus de cinq décennies, ces accords brident les volontés d’émancipation et les aspirations au développement en commençant par
sommet Europe-Afrique
b) – En France, révision de l’Organisation internationale de la francophonie et de toutes les structures d’aliénation culturelle de la même nature telle la Conférence des ministres des sports des pays d’expression française.
c) - Pour répondre au drame de l’exode, les pays colonisateurs doivent régler les dommages et intérêts dus par de longs siècles d’un honteux commerce triangulaire d’abord, de la colonisation et des pillages de tous ordres qui en ont résulté.
d) - Fini aussi le monopole dont jouissent les groupes occidentaux dans ses anciennes colonies et les contrats léoniens qui leur permettent de voler les maigres ressources de ces pays
e) - Contrôle militaire et monétaire des Etats
f) - La fin des interventions françaises pour rétablir au pouvoir des régimes qui poussent les populations à l’exode.
g) - Restitution des biens volés par les dictateurs
Il existe différentes mesures de gel et de blocage des avoirs illicites :
- par Décision politique
Les autorités politiques d'un Etat peuvent prendre la décision de geler les fonds sur leur territoire de toute personne physique ou morale.
Par exemple, aux Etats-Unis, il s'agit d'un Executive Order du président de la République.
C'est le cas des avoirs de Mugabe et d'une centaine de dignitaires du régime zimbabwéen, bloqués aux Etats-Unis et dans les Etats membres de l'Union Européenne.
Le Conseil de l’Union Européenne peut aussi décider de bloquer des fonds par un règlement (Cas Taylor : avril 2004).
- Par le biais des Nations Unies
Le Conseil de sécurité des Nations Unies peut, par une résolution, ordonner aux Etats membres de bloquer les biens et les fonds de toute personne qui irait contre l'intérêt de la Charte des Nations unies.
Cela a été fait dans le cas des fonds de Saddam Hussein et des dignitaires du régime irakien, par la résolution 1483 du Conseil de sécurité des Nations Unies (22 mai 2003). Cette résolution prévoit le blocage des fonds mais aussi leur restitution par l'intermédiaire du Fonds de Développement pour l'Irak.
Même procédure pour Taylor en mars 2004
5 - Propositions
Le CCFD (Comité Catholique contre La Faim et pour le Développement) indique que d’après le président de la Banque Mondiale, l’Américain Paul Wolfowitz, la restitution des avoirs détournés par les dirigeants des pays du Sud devrait démontrer l’engagement déterminé de la communauté internationale contre la corruption, décrite comme le cancer du développement. Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI, a ainsi évoqué des chiffres dépassant 1.000 milliards de dollars.
Source ttp://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/i/info_999.php?PHPSESSID=62b0e63b02291b5df3060803ca7ae2e0
Pour endiguer ce drame destructeur pour les hommes qui le subissent, et menaçant pour ceux qui s’efforcent de les accueillir.
SOS-EXODE propose. à titre expérimental, la création des villages d’accueil et d’orientation à l’instar des Kibboutz lors de l’exode du peuple d’Israël.
Le continent Africain est très riche et sous peuplé et selon les experts trois milliards peuvent y vivre. Or actuellement il n’y en a pas un tiers.
6 - Financement du projet :
- nous exigeons 1 millième par an de la somme volée et reconnue par Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI.
Sous le contrôle et l’encadrement d’un organisme internationale comme le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement.)
1 milliard de dollars par an suffit pour accueillir, informer et orienter 200 000 exodés ..
- nous soutenons l’initiative innovante des États-Unis qui consiste à acheter directement l’aide alimentaire auprès des fermiers d’Afrique plutôt que de l’acheminer à partir du monde développé.
Aussi par notre projet nous espérons pouvoir former les futurs fermiers de l’Afrique
Source http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/AG10621.doc.htm
Assemblée générale
M. GEORGE W. BUSH, Président des États-Unis d’Amérique
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Dans le respect des valeurs énoncées par les articles 1; 9 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10.12.1948
L'Association SOS-Exode rassemble toutes les personnes attachées au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et à la défense de la personne humaine, pour développer la solidarité avec les peuples, victimes de violence, de vols et de famine par les dictateurs et avec la complicité de tout ceux qui sont concsiens et qui ne réagissent guère pour empêcher un crime contre l’humanité qui ne dit pas son nom
Les adhérents de l'Association SOS-Exode s’engagent à être actifs sur trois plans complémentaires.
A.- Information et action politique.
Travail de mobilisation de l'opinion publique par une intervention citoyenne auprès des représentants élus dans les institutions locales, régionales, nationales et internationales, et auprès des médias.
B.- Exiger la restitution des richesses détournées par les dictateurs.
C.- Proposer la création de villages d’accueil et d’orientation à l’instar des Kibboutz lors de l exode du peuple d’Israël.
L'association coopère également avec toutes les associations concernées par ce drame
Droits de l’Homme du 10.12.1948.
Article 1
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité
Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé
Article 12
Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 13.
1.Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14.
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15.
1. Tout individu a le droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer sa nationalité.
INFORMATION
Exode ou immigration ?
1-contexte économique et juridique
Au lendemain de la crise pétrolière en 1974, la décision est prise en France, comme dans les autres pays européens, de fermer les frontières et de généraliser les titres de séjour à tous les étrangers, la politique familiale est même un temps menacé
Source : http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-immigration/legislation-reglementation-statut-etrangers/
En France, le 3 juillet 1974, le Conseil des Ministres décide de la suspension de l'introduction des travailleurs immigrés. Le gouvernement, dirigé alors par Jacques Chirac, prend cette décision en plein été en là justifiant par un contexte économique difficile et un contexte international changeant.
Source : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/articles/preprints/laurens.html
2- le mot clandestin et ses conséquences
A partir de 1974 nous concèderons que les mots : Immigration, flux migratoire, sans papiers, et encore moins clandestin suspectent injustement la personne qui subit un drame, et donc le condamne
A partir de cette date :
- c’est par millions que des hommes et des femmes continuent de fuir leurs conditions de vie précaire, mises en place lors de la décolonisation, souvent renforcées et entretenues par les gouvernements successifs.
- que ce soit l’infime minorité régularisée, ou que ce soit les centaines de milliers d’expulsés,de détenus ou qui ont péri pendant leur trajet vers l’humiliation, ce drame est le résultat direct du
Définition du mot Exode :
ΕΞΟΔΟΣ, des mots grecs "ex-", au-dehors et "hodos", la route, est le nom donné à la fuite massive de populations civiles devant une guerre ou une catastrophe naturelle
Nous attendons des responsables médiatiques de corriger leur langage car c’est la crédibilité de la déontologie des journalistes qui est engagée.
3 - les causes de l’exode
a) La dette africaine
La question de la dette des états africains date des années 1970. Depuis, la part du service de la dette grève les budgets pour atteindre aujourd'hui 38% du budget (2007).
b) les richesses volées par les dictateurs
Les avoirs détournés et les biens mal acquis par les dictateurs des pays du Sud représentent un vrai enjeu de développement.
- au niveau quantitatif, les avoirs détournés par des dictateurs au cours des dernières
décennies représentent, au bas mot, entre 100 et 180 milliards de dollars. Pour certains pays, la ponction est massive : la fortune de 5 à 6 milliards de dollars amassée par Mobutu en RDC (ex-Zaïre) équivaut au PIB du pays ! Ces chiffres, qui ne tiennent pas compte des détournements opérés par les proches des dictateurs, ne donnent qu’un aperçu de l’ampleur de la corruption. Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI, a ainsi évoqué des chiffres dépassant 1.000 milliards de dollars.
- au niveau politique, la grande corruption mine la démocratie. Elle finance le maintien au pouvoir de régimes autoritaires (arrangements avec l’opposition, clientélisme, achat d’armes. Elle s’impose dans l’imaginaire de la population comme la clé de la réussite politique ou économique et tend à s’ériger en système. En sapant les efforts entrepris par les citoyens pour la justice et la vérité, elle peut ruiner les espoirs de démocratisation même des plus téméraires.
c) Les discours vertueux des bailleurs de fonds masquent mal la faiblesse des fonds restitués (4 milliards de dollars) ou gelés (2,7 milliards de dollars)
Pour l’essentiel, les rares fonds restitués l’ont été récemment par la Suisse, notamment ceux de Marcos (Philippines) et d’Abacha (Nigeria), et par les Etats-Unis concernant Saddam Hussein (Irak). La France, qui s’enorgueillit d’être le premier pays du G8 à avoir ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption (dite de Mérida), n’a procédé à aucune mesure de restitution.
d) Le pillage des richesses des pays du Sud s’est opéré avec la complicité ou à l’initiative des gouvernements et des entreprises du Nord.
Soucieux de leurs intérêts géopolitiques et économiques, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France ont soutenu l’arrivée ou le maintien au pouvoir des régimes les plus despotiques et corrompus, que ce soit en Asie (Suharto, Marcos), en Amérique latine (Duvalier, Pinochet) ou en Afrique (Abacha, Houphouët-Boigny). Alors que Blumenthal, le représentant local du FMI, les avait alertés par un rapport, en 1982, que le régime Mobutu était un puits sans fond, les pays occidentaux ont délibérément poursuivi leur soutien financier. En 1997-98, la France et la compagnie Elf ont financé la reprise du pouvoir au Congo-Brazzaville par Denis Sassou Nguesso, moins regardant sur les conditions d’exploitation du pétrole de son pays.
Dès lors, on comprend le peu d’empressement des gouvernements du Nord à saisir et
restituer les avoirs et biens mal acquis des dictateurs en question. Au-delà même de l’activité économique générée par ces apports de liquidités, sanctionner leurs alliés d’hier ou d’aujourd’hui les exposerait à des révélations dont ils préfèrent se passer.
4- Comment l’arrêter
Révision profonde des institutions qui lient l’occident à ses anciennes colonies .
En effet les causes de cet exode se sont les conventions d’aliénation à commencer par :
a) - révision de tous les accords de coopération et de défense qui lient les pays colonisateurs à leurs ex-colonies. Depuis plus de cinq décennies, ces accords brident les volontés d’émancipation et les aspirations au développement en commençant par
sommet Europe-Afrique
b) – En France, révision de l’Organisation internationale de la francophonie et de toutes les structures d’aliénation culturelle de la même nature telle la Conférence des ministres des sports des pays d’expression française.
c) - Pour répondre au drame de l’exode, les pays colonisateurs doivent régler les dommages et intérêts dus par de longs siècles d’un honteux commerce triangulaire d’abord, de la colonisation et des pillages de tous ordres qui en ont résulté.
d) - Fini aussi le monopole dont jouissent les groupes occidentaux dans ses anciennes colonies et les contrats léoniens qui leur permettent de voler les maigres ressources de ces pays
e) - Contrôle militaire et monétaire des Etats
f) - La fin des interventions françaises pour rétablir au pouvoir des régimes qui poussent les populations à l’exode.
g) - Restitution des biens volés par les dictateurs
Il existe différentes mesures de gel et de blocage des avoirs illicites :
- par Décision politique
Les autorités politiques d'un Etat peuvent prendre la décision de geler les fonds sur leur territoire de toute personne physique ou morale.
Par exemple, aux Etats-Unis, il s'agit d'un Executive Order du président de la République.
C'est le cas des avoirs de Mugabe et d'une centaine de dignitaires du régime zimbabwéen, bloqués aux Etats-Unis et dans les Etats membres de l'Union Européenne.
Le Conseil de l’Union Européenne peut aussi décider de bloquer des fonds par un règlement (Cas Taylor : avril 2004).
- Par le biais des Nations Unies
Le Conseil de sécurité des Nations Unies peut, par une résolution, ordonner aux Etats membres de bloquer les biens et les fonds de toute personne qui irait contre l'intérêt de la Charte des Nations unies.
Cela a été fait dans le cas des fonds de Saddam Hussein et des dignitaires du régime irakien, par la résolution 1483 du Conseil de sécurité des Nations Unies (22 mai 2003). Cette résolution prévoit le blocage des fonds mais aussi leur restitution par l'intermédiaire du Fonds de Développement pour l'Irak.
Même procédure pour Taylor en mars 2004
5 - Propositions
Le CCFD (Comité Catholique contre La Faim et pour le Développement) indique que d’après le président de la Banque Mondiale, l’Américain Paul Wolfowitz, la restitution des avoirs détournés par les dirigeants des pays du Sud devrait démontrer l’engagement déterminé de la communauté internationale contre la corruption, décrite comme le cancer du développement. Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI, a ainsi évoqué des chiffres dépassant 1.000 milliards de dollars.
Source ttp://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/i/info_999.php?PHPSESSID=62b0e63b02291b5df3060803ca7ae2e0
Pour endiguer ce drame destructeur pour les hommes qui le subissent, et menaçant pour ceux qui s’efforcent de les accueillir.
SOS-EXODE propose. à titre expérimental, la création des villages d’accueil et d’orientation à l’instar des Kibboutz lors de l’exode du peuple d’Israël.
Le continent Africain est très riche et sous peuplé et selon les experts trois milliards peuvent y vivre. Or actuellement il n’y en a pas un tiers.
6 - Financement du projet :
- nous exigeons 1 millième par an de la somme volée et reconnue par Michel Camdessus, l’ancien directeur général du FMI.
Sous le contrôle et l’encadrement d’un organisme internationale comme le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement.)
1 milliard de dollars par an suffit pour accueillir, informer et orienter 200 000 exodés ..
- nous soutenons l’initiative innovante des États-Unis qui consiste à acheter directement l’aide alimentaire auprès des fermiers d’Afrique plutôt que de l’acheminer à partir du monde développé.
Aussi par notre projet nous espérons pouvoir former les futurs fermiers de l’Afrique
Source http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/AG10621.doc.htm
Assemblée générale
M. GEORGE W. BUSH, Président des États-Unis d’Amérique